Le PrestaShop Day 2024, comme si vous y étiez
Retour sur une journée riche de rencontres, d’innovations, de partages d’expérience, et de conseils d’experts.
Une croissance française à 2 chiffres
La journée s’est ouverte sur une note positive. Éric Sénéchal, directeur général de PrestaShop, nous parle de la croissance observée dans le e-commerce. Le chiffre d’affaires du e-commerce a, en effet, augmenté en 2023 de 9 % au niveau mondial et de 10 % en France. Une évolution qui, d’après les experts, devrait se poursuivre à l’identique jusqu’en 2028 et que confirment déjà les indicateurs du 1er trimestre 2024 avec un panier moyen français qui frise les 70 € (+2,7%).
Pour accompagner cette croissance, portée par toujours plus de sites e-commerce (+ 10 %), PrestaShop se positionne comme un accélérateur de succès avec des services efficients, conçus pour maximiser les conversions : PrestaShop Checkout avec PayPal qui génère jusqu’à 95% d’acceptation, PrestaShop Automation avec Klaviyo qui affiche jusqu’à 58% d’augmentation du ROI sur les campagnes e-mailing, PrestaShop Hosting pour booster les performances des sites, jusqu’à 50%, PrestaShop Shipping pour accéder à une offre exhaustive de livraison, ou encore des solutions de paiement innovantes à l’instar du paiement fractionné avec Alma et Mastercard Click to Pay.
« Nous avons la conviction que nous sommes la plateforme pour accompagner la croissance des e-commerçants, pour relever tous les défis. Un modèle qui garantit une totale maîtrise des coûts, de la donnée, de l’actif. »
Éric Sénéchal, directeur général de PrestaShop
Des e-commerçants optimistes
La note positive se poursuit avec le baromètre Acsel présenté en avant-première par Vincent Montet. En effet, malgré un contexte morose, les marchands se disent confiants. Ils attendent, pour 38 % d’entre eux, un chiffre d’affaires en hausse, voire stable (48%), et confirment leur volonté d’investir. 64 % ne considèrent pas la crise comme un frein aux investissements. Fait nouveau, les chefs d’entreprise incluent désormais l’impact environnemental et le seconde main parmi les leviers de croissance.
Un optimisme largement confirmé tout au long des témoignages des e-commerçants qui se sont succédé sur le plateau du PrestaShop Day !
Dammann Frères, un site inspirant
C’est à deux voix que Mathilde Abgrall, directrice marketing et communication associée d’Antadis Group, et Sébastien Guinoiseau, directeur retail et digital de Dammann Frères, reviennent ensemble sur leurs 10 ans de collaboration et leur dernier projet : un nouveau site pour réinventer l’expérience de marque et insuffler une nouvelle dynamique.
Pour cette refonte, ils ont décidé de capitaliser sur le back-office PrestaShop et de libérer la création avec un front office plus véloce et plus SEO friendly grâce à une architecture headless.
C’est ainsi qu’est né le concept d’un site-magazine art de vivre pour augmenter la désirabilité et l’authenticité de la marque, inciter à la flânerie, proposer des recettes, des éditos, de la déco. Il s’agit désormais d’éveiller les sens, de plonger l’internaute dans la tasse, de lui proposer une dégustation virtuelle, donc visuelle.
Le déploiement est progressif et AB/testé sur 3 mois. Résultats +34% de trafic SEO, +18% de CA sur les 5 premiers mois pour atteindre les 4 M€.
Pour la visite, c’est par ici !
Cornilleau, succès à la française
Cette fois encore, on parle d’une collaboration de 10 ans entre Cornilleau et l’Agence 123 qui accompagne la célèbre marque de table de ping-pong dans son déploiement e-commerce depuis 2014 avec trois interfaces BtoC, BtoB et pièces détachées et le lancement à l’international dès 2019 (Royaume-Uni, États-Unis et Allemagne).
L’histoire se poursuit en 2023 avec l’ouverture de play-style.cornilleau.com, dédié aux produits haut de gamme, et la refonte graphique des sites existants autour d’une nouvelle plateforme de marque.
2024 s’annonce tout aussi dense avec la refonte de l’ERP qui, à terme, doit permettre de faire évoluer tout l’écosystème composé de 10 boutiques pour 10 millions de CA en ligne.
PrestaShop au cœur de la transformation numérique de Magimix
L’histoire de Magimix et des premiers robots ménagers a plus de 50 ans. La marque ouvre son premier site e-commerce « sans option de vente » en 2018. En fait, il s’agit alors de permettre aux acheteurs d’enregistrer leur produit pour bénéficier d’un cadeau de bienvenue. À cette première boutique succède une seconde, au Royaume-Uni en 2020, puis une troisième en Australie en 2021 et enfin au Pays-Bas en 2022. L’entreprise a également numérisé ses process internes avec des sites dédiés aux ventes sur les foires, à la gestion des pièces détachées et aux échanges de produits.
« PrestaShop a été le moteur de la transformation numérique de l’entreprise, pour passer d’une vision qui était traditionnellement retail centric à consumer centric. »
Geoffroy Franqueville, CMO Magimix.
Aujourd’hui, la boutique en ligne s’inscrit dans une véritable stratégie omnicanale avec une base de données unifiée qui permet de connaître l’historique d’achat du client en retail et sur le site, afin de lui pousser la meilleure proposition de valeur. Enfin, pour optimiser ses ventes directes, la marque a opté pour la relation humaine, avec la possibilité en un clic d’accéder à un conseiller en ligne pour répondre aux questions, guider et finaliser l’achat.
LGDJ, récit d’une migration réussie
Avec Arthur Mayrand, directeur du numérique et de l’innovation du groupe Lextenso, et Matthieu Delgrange, CEO de 202 ecommerce, c’est une discussion technique qui s’engage.
LGDJ, la plus grande librairie juridique française avec un catalogue spécialisé de 60 000 références, a ouvert son premier site en 2002, avant de migrer vers Magento en 2014. Mais, suite au rachat par Adobe, la politique tarifaire change et ne correspond plus au modèle économique de l’entreprise dont les prix de vente sont encadrés.
LGDJ est donc contrainte d’envisager une nouvelle migration, sachant que le site existant est tout à fait satisfaisant, répond aux attentes des clients comme des équipes internes. Un vrai challenge relevé par 202 ecommerce qui préconise PrestaShop.
5 mois plus tard… ça marche ! Les équipes internes découvrent les avantages des modules intégrés qui simplifient les tâches, comme Colissimo. Le niveau de commande, 200 000 par an, est stable, les clients apprécient la nouvelle interface et les URL sont maintenues à 100%. Dernier retour non négligeable, celui de l’agence SEO qui n’a plus d’optimisation à recommander… une première ! Car pour LGDJ dont les concurrents sont Amazon et la FNAC, le SEO est un enjeu majeur, l’unique possibilité de se démarquer.
Jolimoi, l’influence de la communauté
Jennifer Fiorentino, cofondatrice et directrice marketing numérique de Jolimoi, nous fait découvrir un projet inédit : la première plateforme de social selling.
De quoi s’agit-il ? Le modèle repose sur un réseau d’indépendants, des social sellers, qui recommandent des produits via les réseaux sociaux, mais également lors d’ateliers offline, suggèrent des routines beauté personnalisées, contre rémunération. Ces stylistes sont recrutées, formées et outillées par Jolimoi. Certaines travaillent occasionnellement, d’autres à plein temps, et génèrent un revenu de 200 à 25 000 €/mois.
Aujourd’hui, Jolimoi compte 70 marques dans son catalogue, dont celles de grands groupes comme Estée Lauder ou SVR, une communauté de 10 000 stylistes et réalise plus de 2 M€ de chiffre d’affaires.
Un projet BtoBtoC accompagné, dès le début, par PrestaShop que les équipes ont customisé pour proposer des outils pertinents aux stylistes, comme, par exemple, un diagnostic pour pousser des produits affinitaires au client en fonction de son profil ou le programme de fidélité qui récompense les achats, mais aussi les actions de parrainage. Et demain, le module de traduction permettra à Jolimoi de démarrer son déploiement en Europe. Première étape : l’Espagne !
Toujours plus de parcours inspirants
« Je ne serai pas son père ». Le préservatif “Dark Vador” a fait le buzz et le succès de Callvin, marque de personnalisation de préservatifs qui réalisait en 2005, année de sa création, 200 impressions par semaine. Aujourd’hui ce sont plus de 10 000 par jour ! Callvin dont la croissance s’est faite sur le marché BtoB (80% du CA) ambitionne désormais de conquérir le BtoC et l’export.
« PrestaShop nous a permis de gérer un modèle multitarifaire, d’intégrer des modules performants adaptés à notre business et la customisation. »
Stéphane Calleja
Pour ImpressionLin, c’est un blog qui est à l’origine du projet. Karelle Drapier, sa fondatrice, y parle de belles matières. Du conseil à la vente, le pas est franchi en 2008. Depuis, PrestaShop accompagne son évolution avec, au fil du temps, de nouvelles solutions pour optimiser le paiement, la livraison, le SEO, et demain le marketing… avec un souhait : celui d’un module seconde main connecté avec l’historique d’achat dans une démarche RSE.
Pour évoquer Satellite, marque de bijoux, c’est Pauline Herbinet, ancienne directrice marketing d’Aquarelle qui prend la parole. Avec 20 magasins physiques en France et à l’étranger, et un site marchand qui réalise 20 % de son CA en ligne, la marque joue la carte de l’omnicanalité, et la pluralité des parcours.
« Mes projets avec PrestaShop : refondre le site avec un univers créatif plus proche des magasins pour unifier l’expérience utilisateur, migrer en 1.8 et développer le marketing automation. »
MMA, entrepreneuriat… même combat !
Pawel Visor, CMO de PrestaShop, nous présente Thomas Glot, athlète professionnel et co-fondateur de All in One Ingénieurs. Une séquence inspirationnelle pendant laquelle Thomas aborde l’échec, évoque l’importance de ne pas penser défaite, mais apprentissage, Win or Learn, de comprendre que la finalité n’est pas le combat, mais le chemin… Il témoigne aussi de l’importance de se fixer des objectifs cibles et de mesurer sa performance, règle qu’il s’impose dans sa pratique de sport de haut niveau comme dans son projet entrepreneurial.
Le PrestaShop Day est aussi l’occasion de réunir des experts pour échanger sur les innovations et les bonnes pratiques.
IA et e-commerce
Comment intégrer l’IA aux problématiques du e-commerce ? C’est le sujet auquel se sont attelés Baptiste Guiraud, formateur SEO et rédacteur augmenté, et Abdelilah Halim, directeur acquisition d’Orchestra, marque de vêtements pour enfants.
Ensemble ils abordent le fonctionnement des LLM, Large Language Models, et leurs applications pour le e-commerce : réécrire les fiches produits avec Claude 3, créer des comparateurs de produits, travailler la data avec Mistral 8x7, générer des newsletters, traduire des contenus, optimiser son store locator avec Gemini et ses annonces Google Ads avec ChatGPT, vérifier, corriger du code avec Codestral ou GPT-4o, améliorer le taux de consentement avec des messages attractifs, booster le CRO avec Clarity Pilot, améliorer son maillage interne grâce à Screaming Frog et OpenAI, automatiser l’analyse des verbatims clients… entre autres !
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Le marketing automation, facteur de croissance
C’est autour d’un cas concret, Les Laboratoires de Biarritz, qu’Anne-Cécile Marchal, Agency partnerships manager de Klaviyo et Thomas Pedegaye, fondateur et CEO de EmailClub, présentent les bénéfices de l’automatisation.
La marque de soins cosmétiques aux actifs d’origine marine, distribuée en pharmacie et magasin bio, est présente dans 35 pays. Pour améliorer sa relation client et booster ses conversions, Les Laboratoires de Biarritz décident de simplifier ses process, de réduire le nombre d’outils utilisés, de travailler plus finement sa BDD et d’optimiser ses flows. Des objectifs largement atteints avec 43% du CA attribué à l’automation (vs 10% précédemment) dont 17,5% aux newsletters. Des résultats qui motivent déjà à ouvrir l’automation aux SMS et à développer un programme de fidélité sur Klaviyo !
Les 10 commandements pour réussir en période de soldes
Yann Costes, sales & marketing director de l’agence Evolutive et Philippe Daly, VP France & partnerships de Mollie, solution de paiement et de gestion financière européenne, abordent le sujet des soldes.
Ensemble, ils proposent 10 conseils clés pour optimiser ses ventes en ligne, maximiser ses revenus et fidéliser sa clientèle en période de soldes.
- Vérifier son hébergement pour faire face à l’augmentation du nombre de clics
- Personnaliser le parcours client
- Proposer des méthodes de paiement adaptées à vos cibles et marchés (cartes, virements, BNPL…)
- Maîtriser vos datas, analyser vos conversions, auditer votre site (CRO)
- Intégrer le paiement fractionné pour augmenter votre panier moyen
- Optimiser les règlements multidevises
- Afficher les délais et modes de livraison suffisamment tôt dans le parcours client
- Proposer un checkout sans friction
- Soigner les scénarios de marketing automation
- Choisir les bons partenaires pour accompagner votre croissance (marketing & CRM, logistique, abonnements, compta et ERP, solutions de paiement…).
À vous de jouer !
Transformer le paiement en avantage concurrentiel
Comme dans un parcours d’achat, la journée se conclut sur le paiement avec 3 passionnés, Guillaume Demier, Senior Director Partnerships de PayPal, Marie Cipriani, Product Manager for Digital Solution de Mastercard et Adrien Debbah, Head of Sales d’Alma, leader français et européen du paiement fractionné. Ensemble, ils évoquent les attentes des acheteurs en ligne en matière de paiement, à savoir la facilité et la sécurité.
La facilité, c’est pouvoir régler dans sa devise, utiliser son moyen de paiement habituel, y compris les portefeuilles électroniques (Google Pay et Apple Pay sont en cours d’intégration dans PrestaShop Checkout). C’est aussi le paiement fractionné qui agit sur 2 leviers, le montant du panier moyen et le taux de conversion (1 point de conversion en plus correspond à deux points de CA).
Côté sécurité, les chiffres démontrent que les consommateurs souhaitent garder le contrôle. Pour preuve 47 % des transactions se font en Guest Checkout, c’est-à-dire sans création de compte, une tendance en augmentation (+11%) qui ouvre la voie du Click to Pay ou paiement en 1 clic. Cette solution rendue possible grâce à la tokenisation qui transforme un numéro de carte en jeton (token) est à la fois plus simple, plus rapide (gain de 20 secondes pendant le Checkout) et plus sûre. Elle devrait s’imposer d’ici 2030. Depuis janvier, elle totalise déjà 6,5 milliards de transactions et a été adoptée par de nombreux pure players à l’instar de Sézanne.
Rendez-vous en 2025 pour la prochaine édition…