2020-2030 : comment l’e-commerce va-t-il évoluer ?
Avec un accès à Internet toujours plus facilité et les progrès en matière d’équipements numériques et technologiques, l’achat de produits en ligne semble avoir encore de belles années devant lui. Les modes de consommation ne cessent toutefois d’évoluer et les propriétaires de sites e-commerce devront s’adapter à de nouveaux modèles de vente et ajuster leur stratégie marketing. Quels seront les nouveaux acteurs ? Qui seront les nouveaux leaders ? Comment consommera l’internaute de demain ? Voici les 10 tendances pour 2020-2030.
1. L’ère du m-commerce
La chose n’est pas nouvelle et il est peu probable que les achats via mobile se tarissent dans la décennie à venir. Alors que les transactions commerciales réalisées par le biais de smartphones et d’applications représentent déjà plus de 45 % du chiffre d’affaires engrangé par l’e-commerce, il est certain qu’il équivaudra dans quelques années à plus de la moitié des recettes.
2. Les réseaux sociaux
Certaines marques ont commencé et devront continuer à faire évoluer leur business model, afin de prendre en compte l’importance grandissante des réseaux sociaux dans la vente de produits en ligne. Alors qu’auparavant les vêtements étaient par exemple épinglés sur Pinterest dans une logique de vitrine, ils peuvent désormais être achetés en ligne, grâce à une épingle spécifique. Dans la même veine, Instagram Shopping propose un lien direct vers la boutique en ligne à partir du post. Les marques peuvent par conséquent taguer leurs produits et faciliter, raccourcir, le processus d’achat. Ce dernier est d’autant plus simplifié que les algorithmes des réseaux génèrent des contenus en lien avec ce que l’utilisateur apprécie.
3. Le boom de la location-accession
Si ce modèle de vente est déjà connu et répandu pour l’immobilier et l’automobile, il devrait exploser pour des produits de taille plus réduite, devenant alors un mode de consommation à part entière. Que ce soit pour l’électroménager, le matériel hifi ou les vêtements de luxe, acheter après une période de location présente l’avantage de prendre le temps de découvrir le produit et repose sur un système souple.
4. L’économie collaborative
Alors que le segment du B2B est celui qui génère le plus gros volume d’affaires pour l’e-commerce, le C2C tend à se développer toujours plus. Dans une logique de protection de la planète, de partage et d’optimisation des dépenses du foyer, l’économie collaborative est déjà bien intégrée dans nos vies. Que ce soit pour l’achat de biens en tout genre avec Le Bon Coin, pour le covoiturage avec BlaBlaCar ou encore pour les locations de logements avec Airbnb, il semble aujourd’hui impensable de revenir à un mode de consommation non-collaboratif. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 270 plateformes collaboratives en France et plus de 34 % de croissance annuelle prévue d’ici 2025.
5. L’e-food
Tous les indicateurs sont sur le vert pour le marché de l’e-food ! Alors que l’alimentation est le secteur économique le plus actif, il est celui qui se sera laissé conquérir le plus tardivement par la vente en ligne. Le commerce alimentaire en ligne n’est toutefois pas nouveau, mais ne cessera de se développer à l’avenir. Les plateformes d’e-food devraient se multiplier et le commerce alimentaire ne restera pas un marché de niche.
6. L’évolution des solutions e-commerce
Pour les entreprises qui ne maîtrisent pas encore le segment web store de leur activité, l’intégration de solutions e-commerce plus adaptées et plus complètes sera intéressante dans un futur proche. Elles permettront aux chefs d’entreprise de faire l’économie de temps de formation et de gestion de leur site web ou de réduire les dépenses générées consacrées au suivi de leur activité en ligne par des agences web spécialisées.
Sur ce plan, PrestaShop propose des solutions toujours plus innovantes, en phase avec les dernières évolutions du moment.
7. Le frein des moyens humains
Si les techniques et outils de communication, les modes de consommation et les modèles de vente ne cessent d’évoluer, laissant augurer un avenir florissant pour l’e-commerce, il existe toutefois un frein : l’être humain. Ce dernier n’empêchera pas les transformations et les progrès de s’opérer, mais en limitera le rythme. Les considérations de délais, de livraisons, de communication ou encore de gestion, sont à prendre en compte. L’être humain doit pouvoir s’accorder le temps de l’adaptation et de la réorganisation de son entreprise.
8. Le défi de la livraison : partout et plus vite
Dans une logique d’hyper-proximité qui est désormais celle vers laquelle souhaite tendre le consommateur, la livraison est incontournable. Le produit doit en effet être accessible rapidement, facilement, sans que le client ait besoin de se déplacer ou en tout cas pas trop loin. Il doit arriver à lui. C’est pourquoi le défi des e-commerçants sera de développer une tendance qui a déjà fait ses preuves, celle de la livraison au travail, mais de passer également à la livraison dans des armoires connectées.
Les internautes de demain attendront de se faire livrer toujours plus vite. La livraison par drones serait alors la solution la plus rapide. Elle est en effet le seul moyen de parvenir à une livraison à J+0. Certains imaginent même la livraison à J - 1 ! Il s’agirait pour la plateforme ou la marque, grâce à l’intelligence artificielle, d’anticiper sur les besoins du consommateur, au regard de ses achats précédents, des recherches effectuées et des paniers abandonnés, et de tenter sa chance en envoyant chez lui un produit qu’il n’a pas commandé. Si ce dernier ne satisfait pas le consommateur, il sera renvoyé aux frais de l’entreprise.
9. Toujours plus de transparence et d’éthique
Le consommateur devient de plus en plus peureux, anxieux. Souhaitant préserver sa santé, protéger sa planète et sa vie privée, l’internaute aspire à davantage de transparence, de respect et de confiance. Le client de demain souhaite bien consommer et les entreprises devront alors se réinventer en ce sens en repensant leurs stratégies marketing et techniques. Que ce soit sur le plan des matières premières utilisées, de l’origine des produits, des moyens de paiement proposés, de la protection des données, tout devra être envisagé avec honnêteté, afin de ne pas briser le lien entre l’internaute et la marque.
10. L’émergence du phygital
Alors que l’e-commerce avait donné le sentiment que le magasin s’effaçait derrière des outils technologiques, celui-ci devrait réapparaître sous une forme combinée, hybride, invitant de nouveaux acteurs et laissant place à des pratiques tout à fait innovantes. Le consommateur souhaite l’hyper-proximité. Il désire retrouver les codes du magasin physique, tout en étant chez lui, à distance. C’est là que les prouesses du digital interviennent. Dans quelques années, il devrait être courant de pouvoir essayer un produit virtuellement, en étant devant son écran. La frontière entre réalité et monde virtuel, entre magasin physique et vie privée, deviendra poreuse.
Toujours dans la volonté de créer un contact tout en étant à distance, et alors que les assistants vocaux s’invitent dans nos quotidiens, le consommateur souhaitera échanger avec ses outils numériques. La voix prend en effet une place sans cesse grandissante dans les interfaces digitales. Le conversationnel devrait alors donner naissance à un autre type de relation entre le vendeur et l’acheteur.
Pour ceux qui s’inquièteraient de l’avenir du e-commerce, rassurez-vous ! La vente en ligne a de beaux jours devant elle, et même de belles années ! Les propriétaires de boutiques en ligne doivent toutefois rester vigilants et suivre la valse des évolutions. Le monde du virtuel et du digital va très vite et n’attendra pas les retardataires… PrestaShop vous informe sur les dernières tendances du moment et les innovations à venir.
Calendrier e-commerce 2021
Retrouvez toutes les dates clés et nos conseils pour optimiser votre boutique en ligne et ne rien manquer en 2021 !